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Informations introductives transmises par l’UNFCCC :
Les principales raisons de la montée de température que l’on constate sont un siècle et demi d’industrialisation avec : la combustion de quantités de plus en plus élevées de pétrole, d’essence et de charbon, la coupe des forêts ainsi que certaines méthodes agricoles.
Ces activités ont augmenté les quantités de « gaz à effet de serre » dans l’atmosphère, en particulier le dioxyde de carbone, le méthane et l’oxyde nitreux. Ces gaz sont essentiels à la vie sur terre; ils empêchent une partie de la chaleur solaire de retourner dans l’espace et, sans eux la terre serait un endroit froid et aride. Mais en quantités toujours croissantes, ces gaz sont en train de pousser la température globale à des sommets artificiellement élevés qui altèrent le climat.
Les changements climatiques peuvent être difficiles — les dinosaures pourraient en témoigner, s’ils n’avaient disparu. Ce qui arriva aux dinosaures est un rare exemple de changement climatique beaucoup plus rapide que celui que les humains sont maintenant en train de s’infliger . . .
La tendance actuelle du réchauffement est prévue pour causer des extinctions d’espèces. De nombreuses espèces de plantes et d’animaux, déjà affaiblies par la pollution et la perte de leur habitat, sont appelées à disparaître dans les 100 prochaines années. Les êtres humains, bien que n’étant pas menacés de cette manière, vont probablement faire face à des difficultés de plus en plus grandes. Les récentes tempêtes, inondations et sècheresses, par exemple.

UN Photo/Marco Dormino
Le niveau de la mer a augmenté de 10 à 20 cm au cours du 20ème siècle et une hausse supplémentaire de 9 à 88 cm est prévue d’ici l’an 2100. (Des températures plus élevées causent l’expansion du volume des océans et, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires ajoute encore plus d’eau.) Si le sommet de cette échelle est atteint, la mer pourrait déborder dans des zones côtières fortement peuplées de pays tels que le Bangladesh, causant ainsi la disparition de nations entières (tel que l’Etat-île des Maldives), polluant l’eau fraîche de milliards de personnes et poussant à des migrations massives.
Dans la plupart des régions tropicales et sub-tropicales, les productions agricoles sont prévues de chuter – et dans les régions tempérées, aussi, si les températures augmentent de plus de quelques degrés Celsius. Est également prévu un assèchement des zones intérieures continentales, telles que l’Asie centrale, l’Afrique sahélienne et les Grandes Plaines des États-Unis. Ces changements pourraient causer, au minimum, des perturbations dans l’usage des sols et les ressources alimentaires. Et la portée de maladies telles que le paludisme pourrait s’étendre.
Le réchauffement global est un problème « moderne » – compliqué, impliquant le monde entier, emmêlé à d’autres sujets difficiles tels que la pauvreté, le développement économique et la croissance de la population. Le traiter ne sera pas facile. L’ignorer sera pire.
Il y a plus d’une décennie, la plupart des pays se sont joints à un traité international – la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – en vue de commencer à considérer ce qui pouvait être fait pour réduire le réchauffement global et faire face à toute hausse inévitable des températures. En 1997, les gouvernements se sont mis d’accord pour faire un ajout à ce traité, appelé le Protocole de Kyoto, lequel contient des mesures plus fortes (légalement contraignantes). Le Protocole est entré en vigueur le 16 février 2005. Et, depuis 1988, un Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat passe en revue la recherche scientifique et fournit aux gouvernements des résumés et des conseils sur les problèmes de climat.
Les réunions internationales de travail actuelles préparant la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague de décembre 2009 ont pour objet de faire aboutir à Copenhague la première phase du Protocole de Kyoto, Protocle qui expire à la fin de l’année 2012.
La première réunion de négociations de cette année a eu lieu à Bonn du 29 mars au 8 Avril.
Le second meeting a eu lieu du 1 au 12 Juin.
Des consultations informelles se sont tenues à Bonn du 10 au 14 août.
Deux séances de plus seront tenues avant Copenhague :
- Du 28 septembre au 9 octobre, à Bangkok.
- Du 2 au 6 novembre, à Barcelone.
Pour donner de la force à la
Conférence sur les changements climatiques de Copenhague
de décembre 2009,
le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)
lance une campagne sur internet
afin d’obtenir des millions de signatures de soutient.
La pétition peut être signée sur le site :
www.sealthedeal2009.org.
Voir aussi sur ce blog
Le film “HOME” de YANN ARTHUS-BERTRAND
et
“L’ULTIMATE CLIMATIQUE” : Appel local français (signature de soutient) pour la Conférence de Copenhague
en cliquant sur le lien en bleu ci dessous : Environnement