Mâ Ananda Moyî :
Pour développer le goût de la méditation, vous devez délibérément fournir un effort soutenu, de même que l’on oblige -par persuasion ou par contrainte- les enfants à s’asseoir pour étudier. Médicaments ou piqûres peuvent soulager un malade ; même si vous ne vous sentez pas portés à méditer, surmontez votre aversion et essayez. L’habitude acquise dans des vies innombrables vous pousse dans la direction opposée et vous rend la méditation difficile. Persévérez malgré tout ! Votre ténacité vous fortifiera et vous forgera, c’est-à-dire qu’elle développera votre aptitude à pratiquer une sâdhanâ. Décidez que cette tâche doit être accomplie qu’elle qu’en soit la difficulté. Réputation et gloire ne durent qu’un temps ; elle ne vous accompagnent pas lorsque vous quittez ce monde. Si votre pensée ne se tourne pas naturellement vers l’Eternel, fixez-là sur Lui par un effort de volonté. Quelques rudes coups du destin vous tourneront vers Dieu et ils ne seront qu’une manifestation de Sa miséricorde ; si douloureux qu’ils soient, c’est grâce à eux que l’homme apprend ce qu’il a à faire.
Témoignage de Nidish :
J’ai été à la recherche d’un Maître spirituel après un certain cheminement à travers des lectures spirituelles (Soufies, Zen, Eileen Caddy…) et des stages de méditations (Siddha Yoga, Zen, Vipassana) qui ont suivi une rupture affective. La souffrance qui a suivi cette séparation m’a amené à me construire intérieurement et à chercher des objectifs de vie. Mon sentiment après coup était que j’avais été fendu avec un coin et une masse de bûcheron et que, par là, la Lumière s’était infiltrée. De fil en aiguille (diverses formations et expériences dans des techniques psychothérapeutiques, de massages, d’Eutonie, de yoga…) j’ai découvert l’alimentation végétarienne et la méditation. Appellant intérieurement incessamment, mon Maître, Sri Chinmoy, est arrivé par le biais d’une de ses disciples. Ashani faisait la route une fois par semaine de Paris à Amiens, où j’habitais, pour présenter l’Enseignement. Il y a de cela un peu plus de vingt ans. Je pratique toujours. Ma régularité et les expériences font que je sais intérieurement que je ne peux abandonner ; la méditation est une nourriture de l’âme, quand on a reconnu l’existence de l’âme et son appétit, on ne peut plus l’affamer.
Mon temps s’écoule,
Mon temps s’écoule,
Où es-tu
Dernier jeu de ma vie ?
Chant de Sri Chinmoy
© « L’Enseignement de Mâ Ananda Moyî » Editions Albin Michel (Extrait de )
© Centre Sri Chinmoy – Traduction des paroles d’un chant en Bengali de Sri Chinmoy
© Témoignage et Photo de Nidish, conditions : Ici
Commentaire du livre « L’Enseignement de Mâ Ananda Moyî », par Nidish
Lundi 21 avril 2008UNE DANSE COSMIQUE POUR TOUS LES AMANTS DE LA VÉRITÉ
Comment ne pas s’incliner devant cet ouvrage, devant son Auteur ? En un livre, Mâ Ananda Moyî nous dévoile un immense trésor inépuisable. Elle nous éclaire de ses mots, elle nous fraye un chemin dans les denses broussailles de la vie. Comme les mots de Sri Chinmoy, du Christ, et du Bouddha… Sa parole est une fontaine claire, fluide, inaltérable qui étanche la soif des chercheurs déshydratés, épuisés ou enthousiastes sur le long chemin qui mène au But Suprème.
“L’être humain doit vivre dans son for intérieur pour que Dieu qui y réside puisse Se révéler”
Ainsi, cette généreuse Bible, nous apprend avec des mots simples, à travers les questions que l’on a posées à Mâ Ananda Moyî et les réponses qu’Elle y a apportées, ce qu’est la Vie ; Elle répond aux grandes questions “Qui suis-je, d’où viens-je, où vais-je” avec une douceur et une compassion infinie.
Elle parle de son enfance, de son couple, de sa relation à Dieu depuis toute petite, et l’on apprend à travers Son parcours où est La Vérité avec, en reflet, tout ce que l’on a soi-même vécu.
Tous les mots de Mâ Ananda Moyî sont des paroles d’espoir et de confiance en chacun.
Si vous cherchez Dieu, Elle vous montrera le chemin, Elle vous le montrera en vous, et vous ne pourrez pas l’oublier.
“Si quelqu’un désire ardemment trouver Dieu et Dieu seul, il porte son livre dans son cœur. Il n’a pas besoin de textes imprimés. Mais rien n’empêche d’utiliser les inventions modernes dans la mesure où elles favorisent la quête de Dieu.”
Mâ Ananda Moyî est née le 30 avril 1896 à Tripura, petit village de l’actuel Bangladesh. Très tôt Elle fait preuve d’une extraordinaire volonté d’ascèse. Les gens commencent à venir de plus en plus nombreux, voir et vénérer cette femme qui se considère à la fois comme chrétienne, musulmane, hindou, “tout ce que vous voulez”. Des hommes et des femmes de toutes les religions, de tous statuts, de toutes races, viennent des quatre coins du monde lui demander conseil et recueillir son enseignement. Elle donne à chacun ce dont il a véritablement besoin et ce qu’il est en mesure de recevoir.
Si vous avez déjà un tout petit peu cheminé sur le chemin qui mène à Dieu, ce livre vous comblera : “L’Enseignement de Mâ Ananda Moyî” est une mine inépuisable d’Amour.
Voir aussi, sur ce même blog, les extraits du livre et la vidéo, en cliquant sur le lien, en bleu, ci-dessous : Spiritualité : Mâ Ananda Moyî
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