Courte biographie de : 4’34
C’était en mai 1802. À Rome, lors de nouvelles fouilles entreprises dans l’antique catacombe de sainte Priscille, la pioche d’un ouvrier heurte une tombe. Aussitôt averti, Mgr Ludovici, gardien des reliques, fixe au 25 la cérémonie de son ouverture.
L’endroit où l’on venait de découvrir le tombeau est la plus ancienne partie de toute la catacombe de sainte Pricille. Sainte Philomène, dont on venait de retrouver les ossements, était une jeune fille de 13-15 ans. C’est aujourd’hui démontré, elle a vécu au siècle apostolique, c’est-à-dire, au plus tard, à l’an 150 de l’ère chrétienne. Soit mille sept cents ans que ces restes du corps de la Sainte dormaient sous la couche humide.
Trois tuiles seulement en fermaient l’entrée, sur lesquelles l’on peut encore lire : « Paxtecum Filumena » : « Paix à toi, Bien-aimée » ; « Philomène » vient du grec et veut dire « bien-aimée ». Autour de l’inscription, des décorations à valeur de symboles : une palme, trois flèches, une fleur et deux ancres.
Petit décodage des symboles par Nidish :
Remarquons que la fleur vient après le mot « Paix à toi » et avant le nom de la Sainte. Cela renforce ainsi l’un, et marque un élan d’adoration vers l’autre, le nom. La fleur en soi est symbole de pureté, de simplicité. Notons qu’elle est composée de trois pétales, comme la trinité, et que ceux-là sont tour à tour comme des bras penchant vers le nom et tendant vers le Ciel, et des flammes tirées vers le haut, celle de l’âme qui s’élève.
Quant aux flèches, deux sont identiques, l’une avant le nom est fleurie, dirigée vers le bas, elle évoque la descente du Ciel de la Joie, l’autre dirigée vers le haut évoque la montée aux Cieux.
Les ancres au sol font penser à l’Éternité. L’action, sa vie éternelle. La palme au début de l’écriture est reliée à la première ancre et fait penser à une flèche plantée dans le bas d’un corps, disons là, la volonté divine qui vient toucher la vie terrestre ; souffrance dans ses parties les plus basses. L’arbre de la victoire fleurit vers les Cieux de ce combat. Même si cela débouche par la mort (première flèche vers le haut). Mais cette mort est la victoire divine (suite des deux premières flèches).
Alors qu’est-ce qui peut faire dire, outre le décodage des symboles, que le parcours de vie de ces ossements soit celui d’une Sainte ? Les témoignages. Nombreux ils ont été.
Et les images actuelles qui représentent la Sainte ? L’on sait qu’un artiste qui peint dans une conscience élevée peut exprimer au moins la conscience du Saint qu’il peint.
Première partie de cet article, a pris sa source sur ce très beau site chrétien ; si vous êtes intéressés, je vous invite à le consulter, vous y trouverez le fruit d’une belle recherche documentée, passionnante et facile à lire sur la Sainte, mais aussi sur toute la vie d’un chrétien. Vous y trouverez de nombreuses références de témoignages sur les miracles réalisés par la Foi de ceux qui ont cru et prié Sainte Philomène.
La deuxième partie, l’analyse de la plaque, est de Nidish
© Nidish
Des bases de compréhension de ce qui nous anime dans la vie, par Sri Aurobindo
Dimanche 8 novembre 2009Sri Aurobindo
Je vous présente ici deux extraits d’un livre de Sri Aurobindo « Trois Upanishads » paru aux Editions Albin Michel dans la collection Spiritualités vivantes. Ces extraits sont un développement de la notion que l’on décrit dans le Zen par « Goute d’eau dans l’Océan », c’est comprenant Cela intuitivement parfois consciemment que les chercheurs en quête de Paix, d’Absolu, de Plénitude entament une recherche mystique, spirituelle, et que d’autres entament des tours du monde, ou encore se mettent au service du grand Tout que sont l’Humanité et l’Environnement, ou encore courent, pratiquent divers sports, dansent s’expérimentent au jeu d’acteur dans le théâtre… La dimension sacrée rattachée à toute ces activités nous relient à Ce qui nous anime. Krishna conseille à Arjun, le disciple idéal, de placer sa conscience dans chacun de ses mouvements. Actualisés, ses merveilleux conseils peuvent être intégrés dans notre quotidien, au travail, à la maison, dans les taches ménagères, de bricolages.
Le cosmos
Le monde entier est un mouvement subjectif de l’Esprit. Il est changeant et éphémère en toutes ses formations et dans toutes ses apparences ; sa seule éternité est une éternité de renouvellement ; sa seule stabilité celle d’une ressemblance, d’une fixité apparente de ses rapports d’organisation.
Dans l’univers, chaque objet distinct est, lui-même, l’univers total, se présentant sous un certain mode, sous un certain aspect de son mouvement. Le microcosme est un avec le macrocosme.Cependant, dans leur relation de principe moteur et de mouvement effectif, ils sont contenant et contenu, le monde dans le monde, mouvement dans le mouvement. Ils s’y replonge sans cesse, y trouvant la source de toutes ses activités. C’est pourquoi l’on dit qu’il est soumis à ses lois., qu’il fait partie de la Nature cosmique.
L’esprit
L’esprit est maître de son mouvement, unique, immuable, libre, stable, éternel.
Le mouvement, avec toutes ses formes, est créé pour fournir une demeure à l’Esprit qui, étant un, habite innombrable dans la multitude de ses demeures.
C’est l’unique Seigneur qui réside dans le tout et dans ses parties, dans la totalité cosmique comme en chaque être, force ou chose, du Cosmos.
Il est un et indivisible, Être unique en toutes les formes ; et leur multiplicité est un jeu de sa conscience universelle.
Chaque être est donc, dans son essence, un avec tous, libre, éternel, immuable, seigneur de la Vie.
© Sri Aurobindo « Trois Upanishads » paru aux Editions Albin Michel dans la collection Spiritualités vivantes
© Photo extraite du site www.sriaurobindosocietydehri.org/
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