La Naissance :
Parvati, shakti de Shiva, (versant féminin de la divinité de Shiva), recherche un gardien sûr pour garder l’entrée du Palais, avant de prendre son bain. Déçue une première foi par Nandi, son garde-serviteur, qui avait laissé passer Shiva, elle décide de créer un garde à sa mesure. A partir des sécrétions parfumée de sa divine peau, elle recueille une pâte de safran qu’elle modèle ; elle forme un enfant et lui donne vie. Après l’avoir bénie elle lui recommande : « Ne laisse entrer personne sans ma permission ! » L’enfant monte la garde à l’entrée du Palais jusqu’au jour où Shiva, de retour d’une longue période de méditation aux Himalaya, veut entrer au Palais. Ganesh applique la consigne de sa mère, il interdit l’entrée à Shiva.
Il s’en suit une longue et terrifiante bataille où sont engagés les gardes de Shiva, les ganas, mais aussi Brahma, les deux fils de Shiva, Kartikeya et Indra, rois des devas, et leur armée, contre le seul Ganesh.

Kali
Lorsque l’affaire arrive aux oreilles de Parvati, celle-ci est furieuse, elle crée deux divinités aux larges pouvoirs, Kali et Durga, et les envoies soutenir son fils.
Une tête d’éléphant :
L’armée en déroute revient auprès de Shiva et s’en remet à sa Haute décision. Shiva est mécontent, il décide d’aller lui-même combattre l’enfant avec l’aide de Vishnou. Ce dernier utilise l’illusion pour jeter la confusion. Shiva en profite pour décapiter Ganesh avec son trident. Parvati découvrant Ganesh décapité demande la renaissance de son fils. Shiva acquiesce et envoie son armée en direction du nord, avec pour mission de couper la tête du premier être vivant qu’elle rencontrera et de la lui ramener pour qu’il remplace celle de l’enfant. C’est un éléphant avec une seule défense qu’il rencontrent et décapitent. Shiva pose alors la tête de l’éléphant sur le jeune garçon et lui donne vie.

Shiva – Parvati – Ganesh
Ganesh est présenté aux autres divinités comme le fils de Shiva et de Parvati elles offrent à l’enfant un plat Modaka. A la vue des pâtisseries, Ganesh est comble de joie et de gratitude ; il danse. Depuis les artistes et conteurs le représente comme adorant les gâteries. Les modakas sont toujours présents dans la pâtisserie indienne. Le parfum des gourmandises fait sortir un rat de son gite ; il sera le véhicule préféré de Ganesh. Tous deux se complètent, l’un est puissant et réfléchi, l’autre est petit et mobile ; ensemble ils ont tous les atouts pour résoudre tous les problèmes du monde.
Par la suite Ganesh épousera les filles de Brahma, Siddhi (la réalisation), et Buddhi (l’intelligence). Elle donneront chacune un fils à Ganesh : Kshema (le bien être) et Labha (le gain).
Ganesh est depuis adoré :
Ganesh est un Dieu populaire ; il est invoqué par les indous avec dévotion pour effacer les obstacles lors de la création d’entreprises, pour aussi apporter sa protection dans les épreuves de la vie. Appelé aussi « Ganapati », il est connu comme dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, il est le patron des étudiants et des travailleurs du savoir. Sri Chinmoy, Maître spirituel contemporain, né au Bengale, lui a dédié au moins 11 chants, des bhajans, voici les paroles en bengali de l’un d’eux : « Aum dakshine ganeshaya namah, Aum dakshine ganeshaya namah, Aum dakshine ganeshaya namah, Ganapati ganapati ganapati, Taba pade animesh mor nati »
Une fête est dédiée à Ganesh : « Vinayagar Chadurti », au cours de cette célébration dans les familles l’on prépare de nombreuses et colorées gâteries pour le dieu gourmand qui seront ensuite déposées à Ses pieds, au Temple, dans chacun des foyers.

Ganesh avec le sage Vyasa rédige le Mahâbhârata
Ganesh rédacteur de la Mahâbhârata :
Dans la tradition indienne, Ganesh est le rédacteur de la Mahâbhârata qu’il a écrite sous la dictée du Sage Vyâsa. La Mahâbhârata est selon Sri Aurobindo : « Une allégorie de la vie intérieure, ne concernant plus notre vie et nos actions humaines extérieures, mais seulement les batailles de l’âme et les forces qui se disputent la suprématie. » Epopée de cent vingt milles strophes écrites en sanscrit, c’est le grand livre sacré de l’Inde, « analogue à la Bible par sa taille et sa portée religieuse. Il est souvent considéré comme le plus grand poème jamais composé. Il comporte pas moins de 250 000 vers, quinze fois plus que l’Iliade » nous indique l’encyclopédie Wikipédia. Cette rédaction vaut à Ganesh d’être souvent nommé : « Scribe divin, Maître des Écritures, Dieu du savoir ».
Sources :
« La Bhagavad-Gîta » par Shrî Aurobindo édité par Albin Michel
http://www.srichinmoysongs.com/
http://manmonster.centerblog.net/rub-arbres-fruitiers-zone-et-subtropicales-.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil
http://lindemagique.over-blog.com/article-35171835.html
Des bases de compréhension de ce qui nous anime dans la vie, par Sri Aurobindo
Dimanche 8 novembre 2009Sri Aurobindo
Je vous présente ici deux extraits d’un livre de Sri Aurobindo « Trois Upanishads » paru aux Editions Albin Michel dans la collection Spiritualités vivantes. Ces extraits sont un développement de la notion que l’on décrit dans le Zen par « Goute d’eau dans l’Océan », c’est comprenant Cela intuitivement parfois consciemment que les chercheurs en quête de Paix, d’Absolu, de Plénitude entament une recherche mystique, spirituelle, et que d’autres entament des tours du monde, ou encore se mettent au service du grand Tout que sont l’Humanité et l’Environnement, ou encore courent, pratiquent divers sports, dansent s’expérimentent au jeu d’acteur dans le théâtre… La dimension sacrée rattachée à toute ces activités nous relient à Ce qui nous anime. Krishna conseille à Arjun, le disciple idéal, de placer sa conscience dans chacun de ses mouvements. Actualisés, ses merveilleux conseils peuvent être intégrés dans notre quotidien, au travail, à la maison, dans les taches ménagères, de bricolages.
Le cosmos
Le monde entier est un mouvement subjectif de l’Esprit. Il est changeant et éphémère en toutes ses formations et dans toutes ses apparences ; sa seule éternité est une éternité de renouvellement ; sa seule stabilité celle d’une ressemblance, d’une fixité apparente de ses rapports d’organisation.
Dans l’univers, chaque objet distinct est, lui-même, l’univers total, se présentant sous un certain mode, sous un certain aspect de son mouvement. Le microcosme est un avec le macrocosme.Cependant, dans leur relation de principe moteur et de mouvement effectif, ils sont contenant et contenu, le monde dans le monde, mouvement dans le mouvement. Ils s’y replonge sans cesse, y trouvant la source de toutes ses activités. C’est pourquoi l’on dit qu’il est soumis à ses lois., qu’il fait partie de la Nature cosmique.
L’esprit
L’esprit est maître de son mouvement, unique, immuable, libre, stable, éternel.
Le mouvement, avec toutes ses formes, est créé pour fournir une demeure à l’Esprit qui, étant un, habite innombrable dans la multitude de ses demeures.
C’est l’unique Seigneur qui réside dans le tout et dans ses parties, dans la totalité cosmique comme en chaque être, force ou chose, du Cosmos.
Il est un et indivisible, Être unique en toutes les formes ; et leur multiplicité est un jeu de sa conscience universelle.
Chaque être est donc, dans son essence, un avec tous, libre, éternel, immuable, seigneur de la Vie.
© Sri Aurobindo « Trois Upanishads » paru aux Editions Albin Michel dans la collection Spiritualités vivantes
© Photo extraite du site www.sriaurobindosocietydehri.org/
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